Chez Dodb les Playlists sont forcément très éclectiques. Entre les électro maniaques pointus, les drogués à la psyché pop et les amateurs de funk suédois communiste, on n’a pas souvent le temps de s’ennuyer.
Mais quand on réunit tout ça dans une marmite et qu’on discute en refaisant le monde, la différence tourne bien vite en homogénéité.
Définitivement, il faut de tout pour faire un monde. Et c’est pas nous qui l’avons dit, c’est Arnold et Willy.
Voici donc deux ans de Dodb résumés en huit morceaux, à écouter au casque, forcément.
1_ Koudlam - See You All
Une symphonie magistrale aux paysages sonores étourdissants passée en boucle l’année dernière par Fabien.
Un artiste trop peu connu et un disque dédicacé aux indiens d’Amérique et à tous ceux que l’on a dépossédé de leurs terres.
2_ Jeremy Jay - Till We Meet Again
De la pop glam au son patiné, assombrie par une grande voix de crooner caverneuse, présentée l’année dernière par Emmanuel.
Astucieusement placé en milieu d’album, cette chanson en est le sommet.
3_ Guy Borato - Mr Decay
En 2007 Dave nous signalait la montée minutieuse et clinique de ce Mr. Decay sur l’excellent Chromophobia.
Il n’a eu de cesse depuis de nous tenir au courant des activités de ce Mac Gyver de la house en provenance de Sao Paulo.
4_ The Aliens - The Happy Song
Pop psyché de haut vol et délire de chaque instant pour ces descendants du Beta Band. LA chanson que Ju écoute au petit-déjeuner et qui lui donne la banane pour toute la journée.
Le mot Happy y est répété au moins 50 fois.
5_ Ratatat - Wildcats
Boucles entêtantes, riffs griffants et mordants, c’est Antoine qui nous présentait ce morceau élégant à la démarche chaloupée et animale.
6_ The Beach Boys - Til I Die
A force d’en parler et de les citer à tout va, on oublierait presque leur musique. C’est pourquoi chez Dodb, Nickx s’était fait un devoir de nous rappeler que même le cerveau en miette, Brian Wilson écrivait là l’une des plus belles chansons du monde.
7_ TV On The Radio - I Was A Lover
On a baisé mais on ne peut plus.
Hip Hop nous avait décortiqué de bien belle manière ce morceau engagé qui prônait l’esthétique de l’anesthésie.
Un récit violent qui dévoile le processus inexorable d’une fêlure intime, mais aussi le dégoût et la révolte.
8_ Alain Bashung - Je T’ai Manqué
Il nous a quitté il y a peu et on a tous pleuré. Morceau inaugural du dernier album de l’alsacien, et peut-être l’un des trois meilleurs morceaux de sa carrière, Je t’ai manqué peut tout aussi bien clôturer cette playlist.
Et il va nous manquer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire