Mes sahimis dansent la tecktonik dans le fond de mon estomac. La terre tourne à vive allure.
Ma tête aussi. J’en mène pas large. J’ai le teint pâle et je transpire comme un jour de pluie.
Je commence à sentir le poisson et j’ai une haleine d’huître.
Je suis aussi iodé qu’une botte de pêcheur breton et j’ai le QI d’un chasseur sachant chasser.
Je suis à 50. Je peux encore rire aux histoires de toto (soupir).
J’ai froid. Je claque des dents comme une castagnette espagnole.
Accessoirement, j’ai un bonnet rouge qui pousse sur la tête (soupir).
J’ai pas une tête à bonnet.
Je me confie aux mouches en me resservant un verre de Asahi.
FUJIYA & MIYAGI me tapotent sur l’épaule.
Je me retourne au ralenti comme dans la croisière s’amuse, mais sans sourire.
J’ai pas le cœur à la déconne.
Les mouches s ‘éclipsent dans la nuit en faisant bzzz.
FUJIYA & MIYAGI me trouvent vraiment en petite forme.
J’acquiesce du bonnet (tant qu’à faire).
Ils sont face à moi.
Mes yeux font « oh ! » avec leurs globes.
Je suis surpris comme un défenseur Parisien devant un attaquant de ligue 2 lambda .
FUJIYA & MIYAGI sont aussi Japonais que Jack l’éventreur.
Ils ne sont pas 2 mais 4, Anglais, originaires de Brighton.
Ils ont un look daté, mais bon.
Leur album « Lightbulbs » est une petite perle krautrock que l’on trouve dans certains coquillages labellisés électro.
Il reste un maki. FUJIYA & MIYAGI me le tendent. Je le prends.
J’ai un petit côté résistant. On ne se refait pas.
FUJIYA & MIYAGI
mardi 30 septembre 2008
FUJIYA & MIYAGI : « Knickerbocker ». Electro-Pop vintage à la sauce wasabi…
Publié par chiken tandoori à 9/30/2008 01:39:00 PM
Libellés : Musique
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