jeudi 30 avril 2009

AMAZING BABY (prononcez MGMT)…




Rewild (1er album), sortie prévue le 23 juin 2009

Tracklisting :

1. Bayonets
2. Invisible Palace
3. Kankra
4. Headdress
5. Dead Light
6. Deerripper
7. Old Tricks In Hell
8. The Narwhal
9. Roverfrenz
10. Smoke Bros
11. Pump Yr Brakes

mercredi 29 avril 2009

We love YOU !



Si vous n’avez pas de téléphone, 
vous pouvez voter en suivant ce lien :
http://kuskus.fr/yououifm/

YOU ! compte sur vous !

mardi 28 avril 2009

WE HAVE BAND (live)…























Tracklisting :
1_ Hear It In The Cans
2_ Oh
3_ Time after Time
4_ West End Girls (Pet shop boys cover)
5_ You cam out

http://www.grandcrew.com/

lundi 27 avril 2009

vendredi 24 avril 2009

Playlist CANDY CLASH…



1_ Minimal Compact - Next one is Real

Quand on est tombé sur ce morceau il y'a 5 ans avec Max, on est resté scotché!
C'est à ce moment là qu'on a commencé à faire de la musique ensemble, en partie grâce à ce titre qui nous a réuni musicalement.

2_ Nick Drake - Riverman

Sans doute ma chanson préférée de Nick Drake. Les arrangements de cordes sont dingues.

3_ Roy Ayers - Everybody Loves the Sunshine

Un peu de soleil, ça fait du bien non ?
Un des titres préféré de Max et Roger, c'était ça ou un Bill Withers.

4_ Sonic Youth - Schizophrenia

J'ai découvert Sonic Youth avec l'album Sister. C'est le premier titre de l'album, j'ai pris MA claque. J'avais 14 ans et j'étais encore au conservatoire. Cet album a changé ma vie et la perception que j'avais de la musique.

5_ Fujiya & Miyagi - Cassettesingle

J'ai entendu pour la première fois cette chanson sur Nova à 4h du mat'. 
J'ai adoré tout de suite, une sorte de kraut synthétique et groovy, exactement ce qu'il me fallait à cette heure là.
On a fait leur première partie en novembre à la Maro et à la Laiterie (merci Isa, Imperial notre tourneur commun), on s'est vraiment bien entendu aussi bien humainement que musicalement. Ils nous ont choisit pour être leur support pour leur tournée française le mois dernier. Quel honneur et quel plaisir d'être une semaine avec ces mecs là !!! C'était vraiment cool. 
Ce groupe est énorme sur scène, à voir absolument si on est sensible à Can, Neu! etc...

6_ Grand Master Flash - The Message

Ce titre n'a pas prit une ride !!!
Le plus gros beat de l'histoire, les paroles au vitriol, qui peuvent encore être d'actualité.

7_ Kraftwerk - Models

Je suis fan des robots.

8_ The Cure - Fire in Cairo

On adore l'énergie qui se dégage de ce morceau. La mélodie tue. 
On est tous les trois accros à ce titre.

9_ Metronomy - Holiday

On adore tous les trois ce morceau pour ça basse bien groovy,les synthés un peu pourri et le traitement sur les voix, c'est bien vu. Roger est vraiment fan.
On les a vu à la Cigale, c'était cool !!

Clément, 24 avril 2009

La playlist (sans player, parce que des fois le player, il est pas très joueur) :

jeudi 23 avril 2009

YOU ! (live)...




YOU ! Romuald (music), José (voice)
+ On stage Douglas & David from I AM UN CHIEN
http://www.myspace.com/iamunchien



mercredi 22 avril 2009

a song, a place …




Wrong Folded Map, Bruxelles (décembre 2008 / -10°)

mardi 21 avril 2009

METRIC (acoustic) …



(la même version mais pas acoustic du tout)

lundi 20 avril 2009

vendredi 17 avril 2009

Playlist WENDYCODE...




Au fil des interviews, des chroniques, live, Wendycode s'avère être comme étant un projet pour le moins inclassable pour les médias, ses pairs ou ses fans.
Ce qui fut longtemps un handicap devient la marque de fabrique du groupe ou chaque sortie studio est attendu comme une renaissance.
Voguant entre une musique cinématographique, teintée de pop et d'harmonies dissonantes, de voix perchées dans un besoin lyrique, de cordes ou d'arrangements electroniques, Wendycode ne choisit pas et se goinfre de sucré et de salé dans toutes les textures possibles, pour créer un son reconnaissable entre un million, un peu comme les artistes qu'ils admirent...


"IN PARTICULAR" DE BLONDE REDHEAD

Ayant longtemps surfé dans l'écume de la vague noisy et dissonantes de Sonic Youth, Blonde Redhead s'émancipe et met à jour sa propension à la mélodie pop.
Résultat, cet album m'a scotché pendant de longs mois, et reste à jamais une référence oubliée, si l'on considère la qualité de ce groupe qui réinvente le rock à sa manière.
Sans doute culte dans 20 ans...
... ou dans un siècle, comme

"LES GNOCIENNES" D'ERIK SATIE

Viré deux fois du conservatoire pour incapacité à créer quoique ce soit d'audible pour ses profs, Satie s'engage dans l'armée avant de s'exposer volontairement au froid et se faire rapatrier, pour s'installer dans la vie Montmartroise.
Les dissonances du début de son oeuvre le rende célèbre aujourd'hui, alors qu'il est considéré comme le souilleur d'un art noble en son époque.
Son oeuvre est souvent mal interprétée et jouée de manière trop rapide, et je remercie Alexandre Tharaud qui vient de sortir un album rendant hommage à Satie, avec une interprétation magnifique.
Satie a eu énormément de vies, et malheureusement une seule en imposant son art, ... c'est de nos jours et à titre posthume.
J'adore comparer son art à l'expérimentation de Sonic Youth.
Je dis souvent, « Satie, c'est le Sonic Youth du siecle dernier ».

Pour rester dans les artistes finalement peu connus, j'ai choisi Arthur Lee et son groupe LOVE, avec «THE RED TELEPHONE ».

Devenu une légende en quelques morceaux seulement, Arthur Lee est comme Brian Wilson ou Phil Spector, respectivement psychopathe de la mélodie et exigeant au point de l'avoir souvent conduit à la violence envers les membres de son groupe.
The Red Telephone est le nectar même de la qualité de ce qu'a pu produire le groupe, avec en plus une écriture fantastique.
Je conseillerai la version bonus de cet album mythique (Forever changes), avec les extrait de prises de son studio, dirigé par Lee !!
Morisson lui a tout pris (tous les deux le confessent) même Paméla ( tous les deux se sont détestés aussi), mais pas Forever changes qui renvoie Les Doors au rang de serviteurs

" THE TOURIST ", DE RADIOHEAD

Je sais pas si je suis autorisé à enfoncer des portes ouvertes, mais oui ok computer est l'un des meilleurs albums rock de tous les temps !!
Un jour on m'a dit Wendycode, c'est Radiohead dans de l'hélium !! Heureusement que c'était pas une question.
Cette chanson, je l'ai à peu près une fois par jour dans la tête depuis que je la connais. Même si je m'en suis dégoûté et que je n'écoute plus cet album, la rencontre entre Yorke et Godrich est ce qui s'est fait de mieux depuis Jackson et Quincy Jones, ou encore les Beatles avec Martin.
Même si Radiohead reste un groupe énorme et toujours attendu, je n'ai pas ressenti sur les albums d'après ok computer , le feu sacré présent tout au long de cet album.

FRANCOIS DE ROUBAIX

C'est sans doute la musique qui m'inspire le plus.
Samplé par Robbin Williams ou encore Postishead et je ne sais quels autres rappeurs, la musique de De Roubaix fera encore des tubes dans 50 ans, et peu de gens connaissent ce génie parisien.
Mes préférences reviennent à Caids, Le chalutier fantôme, ou encore ce morceau en écoute dont je ne me souviens plus le nom.
J'ai toujours été intéressé par les compositeurs contemporains, surtout dans le cinéma... J'aurais pu citer Legrand, Barry, Moriccone ou Francis Lay.
Ils ont 20 ans d'avance sur la pop et sont surtout un pont important entre la musique classique et le monde du rock.

MINER AT THE DIAL-A-VIEW DE GRANDADDY

C'est le coté lo-fi et expérimental de Jason Lytle qui fut le temps de quelques albums, une source d'inspiration énorme.
Under a western freeway, the software slump mais surtout le très rare the broken down comforter collection font office d'albums pop indispensables.
J'ai l'impression que ce gars vit dans la nature et qu'il trouve des circuits imprimés en creusant dans la terre, qu'il tond une pelouse de fils électriques.
Grandaddy, c'est ne pas faire d'élitisme envers tel ou tel procédé de fabrication. C'est se servir de toutes les époques pour arranger de belles mélodies.
J’irai sans doute chez lui dans le Montana pour voir si il veut pas enregistrer le second Wendycode cet hiver au coin du feu.

DIY DE ROBOTS IN DISGUISE

Ces deux anglaises sont vraiment un trésor caché de l'Angleterre.
Bien avant Coco Rosie, ce duo a livré un album électro rock fait maison au début des années 2000, digne de ce qui se fait de mieux en matière de sons électroniques et des plus inspiré dans la livraison de mélodies pop imparables.
C'est comme une place vacante qu'on croyait prise tellement leur idées sont évidentes, et pourtant, elles ont bien planté leur drapeau dans une province encore vierge de l'exploration artistique.
Je fut un moment jaloux de tant de facilité et de cohésion. Je le conseille vivement

Enfin « I WANT YOU » DES BEATLES

J'ai rien de spécial à dire , à part si Paul lit cet article:
« T’es un p'tit enculé toi dis donc ».

Kris, 17 avril 2009

Si vous rencontrez des difficultées avec le player IMEEM, la playlist est écoutable ci-dessous (sans player, donc) :

BLONDE REDHEAD

jeudi 16 avril 2009

mercredi 15 avril 2009

vendredi 10 avril 2009

Playlist FILM NOIR…



La bio express de Film Noir

Film Noir, c’est un bulgare, un coréen, un breton et un alcoolique. C’est un veilleur de nuit, un maçon, un photographe et un prof. Film Noir, c’est toi et moi sur un bateau au large de Capri : Film Noir, c’est pas du cinéma. Chabadabada, moteur, et petites pépés. Bref, sans plus attendre :

La playlist

Tout d’abord une pensée pour les nominés, qui ne sont pas dans la liste finale. J’ai failli mettre du Pierre Boulez (la 4ème Notation pour orchestre), un vrai punk celui-là, un énervé, mais non, je me suis dit, après tout, non. 
J’aurais aussi pu mentionner QOTSA parce que c’est un des groupes préférés d’Alex, le guitariste de Film Noir, qui n’en parle jamais aussi bien que quand il a vidé la bouteille de vodka dont il se sert en douce, cachée qu’elle est dans sa sacoche ‘Radio Canada’, histoire de pas être trop vite triquard à la flèche d’or. Mais non, ils sont pas dans la liste, et c’est tant pis pour leur gueule.

1_ Gun Street girl:

Tom Waits est à Film Noir ce que Barrack Obama est à Arnold et Willy. 
Voire même l’inverse.

2_ Walkmen, Revenge wears no wristwatch :

Générique : la caméra s’élève sur sa grue : un dimanche matin de lendemain de cuite, un vieux crooner fatigué chante dans une décharge pleine de bagnoles empilées où il vient de se réveiller, en insultant les mouettes qui planent au dessus.

3_ Radiohead, Wolf at the Door :

Radiohead, ils se renouvellent à chaque album et parfois même à chaque chanson, c’est bon esprit je trouve, ça sent pas la routine ni le calcul. On a une chanson qui s’appelle ‘The Farmer’ où je voulais faire un truc comme ‘wolf at the door’, un mec qui commence doucement puis qui s’emballe, qui s’énerve, qui se met à gueuler, et puis finalement qui se calme. Au final c’est pas trop ça mais bon, ce qui compte c’est de participer. 
Là typiquement une de ces super chansons de Radiohead qui ressemblent pas à une autre chanson de Radiohead.

4_ Kings of Leon, The Runner :

Enchaînement « smooth » comme de l’eau: le morceau des KOL qui ressemble le plus à un morceau de Radiohead. 
Un paysage désertique, les premières lueurs de l’aube, un prêtre défroqué file comme une ombre au volant d’une Mustang volée. Je sais pas ce que j’ai avec les bagnoles aujourd’hui, j’en ai fait un paquet de photos aussi. 
Au fait, le refrain est pourri.

5_ The Love Language, Lalita :

Le coup de cœur myspace. 
Un son cradingue d’héritage Velvet avec l’enthousiasme imprécateur d’Arcade Fire, par un groupe inconnu de Louisiane ou de par là. Ils auraient quand même pu répondre quand on leur a dit qu’on les kiffait sur myspace. Tu leur envoie des smileys, tu commandes leur cd sur le net, tu leur fais de la pub gratos dans chicken tandoori, et ils te remercient même pas pour l’add les batards. Myspace c’est vraiment trop de la merde, je sens que ça va m’énerver toute la soirée ce truc là.

6_ Madeleine Peyroux, Everybody’s Talking About :

La voix de Billie Holiday, avec une mélancolie plus proche de son temps, moins tragique mais sans les sucreries des autres chanteuses de jazz d’aujourd’hui. 
Mesdames, Messieurs, Jazz is not Dead. L’arrangement en apesanteur fait un peu penser au morceau des Kings of Leon, en version plus salon de thé.

7_ 202s, Shoot You Down :

Un groupe qu’on a découvert par le label le Son du Maquis qui devrait sortir notre LP au mois d’octobre prochain. 
Ils sont irlandais et sonnent comme des américains. Super morceau. 
L’album aussi est bien, avec une pochette à chier.

8_ Desolation Row :

Un morceau que j’aime bien jouer pendant les balances avant les concerts. J’avais proposé qu’on en fasse une cover, mais je me suis fait envoyer balader comme une pauvre merde. 
Je me consolerai tout seul dans un karaoké.

Film Noir, 10 avril 2009

http://www.myspace.com/wearefilmnoir

jeudi 9 avril 2009

(Last) REDLIGHT RECORDING SESSIONS : REDLIGHT RECORDING SESSIONS#24 : « Faulty Track» (démo)...



Faulty Track est la dernière démo qui sera posté dans le cadre des REDLIGHT RECORDING SESSIONS. Initiative qui vous a permis de suivre en temps réel les nouvelles compositions du groupe RedLight.
Guy, Dapé et Londres s’apprêtent désormais à entrer en studio dans le plus grand secret pour enregistrer leur second album.
C’est donc déguisé en catcheur mexicain que Londres, le chanteur du groupe RedLight me reçoit à la cool.
Pour la petite histoire, Londres boit un Coca light (non décapsulé) et mange un mini Babybel à la fraise.

Londres, deux mots sur cette démo intitulée Faulty Track ?

Si Gringo, Faulty Track est un morceau electro/ hip hop/ rock porté sur l'ambiance et donc pas forcément immédiat. Mais c'est un de mes morceaux préférés, surtout qu’il expose dans les paroles quelque chose d'assez personnel : La peur de perdre le rythme quand tu chantes et te perdre (pas dans le bon sens) entre les mesures.
Le Morceau parle de cette angoisse.

Quel bilan tirez vous de ces REDLIGHT RECORDING SESSIONS ?

J'en retire 2 choses principalement:

- Une idée terrible, que les gens ont bien apprécié d'après ce que j’en ai entendu. Je pense que c’est un super concept interactif à développer, avec de la vidéo sûrement (qui prouverait d’ailleurs que je n’ai jamais mangé de Babybel à la fraise, pour ce qui est du catch mexicain, je ne démens pas).

- Les avis de chacun toujours intéressants nous ont permis par exemple de travailler certains morceaux qui n'étaient pas forcément prévus à la base comme Astronaut.Italique
Finalement, il y a eu pas mal d'écoute des morceaux, beaucoup de commentaires et on se rend compte que la plupart sont très enthousiastes pour le 2ème album, ce qui fait vraiment plaisir. On a hâte de concrétiser tout ca!

Les commentaires « on » et « off » ont-ils influencé votre façon de travailler ?

Les commentaires sont toujours intéressants. Ils donnent un avis extérieur essentiel vu que nous sommes a l'intérieur du projet, la tête dans le guidon comme on dit. On a fonctionné de 2 manières en fait. 
La première étant de bosser les démos qui nous parlaient le plus en premier et d’en livrer ainsi des versions travaillées, de vraies démos. 
La deuxième étant de proposer beaucoup de morceaux en premier jet, ce qui peut également être intéressant pour voir les réactions des gens et avoir une idée du futur du morceau.

Certains morceaux ont-ils pris une place plus importante et plus évidente grâce aux internautes ?

Oui, définitivement. Les réactions, les Top 5 des internautes et le nombre de lectures des démos nous ont donné quelques indications sur ce que les gens appréciaient le plus. L'exemple le plus flagrant est Astronaut qui à la base était une démo premier jet pas du tout envisagée pour le 2ème album. Les réactions super positives sur ce titre même avec un son horrible nous a poussé a aller voir plus loin. Astronaut dans sa dernière version est pour moi maintenant un titre essentiel du 2ème album!

Quels sont vos titres préférés au final ?

Pour ce qui est de mon avis, dans le
désordre:
Astronaut, Late Shot, Backward, Faulty Track, Little Demons
Ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas les autres, bien au contraire.
(j'invite les autres RedLight a laisser leur avis en commentaire pour compléter la question)

La suite de l’histoire, maintenant, c’est quoi ?

La suite de l'histoire c’est de passer de la démo au disque, d'aller à la version finale, de choisir la setlist, le titre de l’album, la pochette et de pouvoir sortir ce deuxième album très vite car on est tous hâte de voir les premiers pas de ce deuxième opus.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter ?

De trouver un label qui veuille sortir ce disque et de trouver un tourneur qui veuille qu'on tourne partout.
Et qu'on puisse donc continuer a faire de la musique et pourquoi pas vivre une deuxième session de RRS pour le 3ème album!
En tous cas, on vous remercie tous pour vos messages, vos commentaires, vos avis et en particulier, merci a Mr Chicken T pour cette belle idée!




mercredi 8 avril 2009

KID B…



« I Round The Bend » des KID BOMBARDOS

mardi 7 avril 2009

ELDIA : « Favorite Murderer EP » (release party, au Motel le 8 avril)…





Laurent, Mathieu, Patrick, Alex et Adrien, originaires dont ne sait trop où, se rencontrent par hasard en 1997 (je crois, mais je n’en suis pas sûr) quelque part mais personne ne sait vraiment où. Ayant participé à on ne sait trop quoi, mais avec succès, les cinq camarades décident de former le groupe de pop ELDIA (à vérifier tout de même).
Ils enregistrent plusieurs EP, dont un album intitulé « And all the People on the Ship say land oh », et donnent plusieurs concerts un peu partout en Europe (il faudrait vraiment se renseigner pour être aussi catégorique).
En avril 2009 (ça, c’est sûr), ils sortent un nouvel EP: "Favorite Murderer", en avant-goût d’un album à paraître très prochainement et très bientôt (la différence est subtile)
Plus d’information sur leur page MySpace du groupe (normalement, mais c’est pas gagné) : http://www.myspace.com/eldia

lundi 6 avril 2009

JEREMY JAY(ME)…


vendredi 3 avril 2009

Playlist MINUSCULE HEY…



Dans l’univers étrange de minuscule hey, on trouve des lapins psychopathes, les fruits jouent du banjo, les bananes envahissent la terre, et les cowboys sont armés de flûtes à bec.
Dans l’univers étrange de minuscule hey, Radiohead prend le thé avec The Kills, et les Fiery Furnaces portent les mêmes chapeaux que Devo.

1_ Fiery Furnaces - Ex-Guru

La petite flûte finale, magnifique !

2_ Good Old days - Taste of things

On écoute ce morceau une fois, et on le fredonne pendant 3 jours.
Un de nos groupes bordelais préféré.

3_ Kid Bombardos - I round the bend

Encore des bordelais qu'on adore.
C'est une version acoustique qui tranche complètement avec le morceau original. "Kid Bombardos" était un boxeur, là il prend un peu de repos dans les îles après avoir gagné le match du siècle.

4_ Moldy Peaches - These burgers

Nous avons découvert les Moldy Peaches avec ce morceau. L'humour décalé, le son, et toujours la flûte. Parfait.

5_ Radiohead – Idioteque

KID A est notre album préféré de Radiohead, qui a été une grosse influence pour nous, même si ce n'est pas forcément évident. Ce morceau est très représentatif de leur faculté à expérimenter sans pour autant dénaturer leur univers si particulier.

6_ The Kills - U.R.A Fever

Ce morceau est d'une simplicité et d'une efficacité immédiate incroyables. Quand il est sorti comme single de "Midnight Boom", on a tout de suite su que l'album allait être fantastique.

7_ The Monochrome Set - Eine Symphonie Des Grauens

On nous avait comparé à eux dans une chronique. Après quelques recherches on a découvert ce morceau énorme, qui passe toujours au moins une fois sur la platine pendant les soirées.


8_ Wave Pictures - Strange fruit or David

On les avait vu en concert à Londres il y a deux ans, et c'était impressionnant.
Ce morceau nous avait particulièrement marqué et cette version de l'album avec le violon est vraiment chouette.

Minuscule Hey, 3 avril 2009

jeudi 2 avril 2009

Le plat du jour du mois d’avril : MINA MAY, « Evil Sons » (extrait de « Skylarking », Silverstation Records, sortie septembre 2009)…



Ta seule option musicale potable dans le sud est de la France quand tu as 16 ans en 1994 c'est d'avoir pu voir Nirvana au Zenith de Toulon quelques mois avant que plus personne n'ai cette possibilité.
Trainer sur la plage en tongs, boire des cafés, et te taper Boyz 2 Men et Ace Of Base à tous les coins de rue, ça c'est ton quotidien d'adolescent.

Dans ce contexte rencontrer d'autres locaux fan de Syd Barret, Robert Fripp, King Krimson, Brian Eno, David Bowie et Dire Straits ça relève autant de l'improbable que la mutation d'une molécule organique post big-bang vers un superbe être humain stressé à mort par le décrochage chronique de sa connection haut débit quelques milliards d'années plus tard.

Pourtant c'est bien dans cet environnement hostile que MINA MAY s'est formé au moment du passage à l'an 2000.
Nourris par le spectre du génie inutile, sans autre ambition que de satisfaire une addiction psychotique à la création et à l'expérimentation. Hors contexte, sans repères, voir repliés sur eux même, les compères ont oeuvré dans l'ombre durant des années, après le boulot, le week-end, pour le plaisir, par besoin, presque dans le secret.

Puis un jour de 2008, après plusieurs longues années d'une gestation chaotique, MINA MAY a décidé de partager son trésor en offrant à leur cercle confidentiel (des acquis à leur cause) leur premier disque. Une gifle cinglante décomposée en 10 mouvements, où chaque détail s'acharne à embellir le travail d'un orfèvre patient, qui travaille pour la postérité. La fixation de leur musique sur du plastique apparaît cependant presque anecdotique pour ceux qui ont eu l'occasion de vivre l'expérience sonore en direct.

Décidé à finalement ne rien faire comme tout le monde, lassé d'un environnement sclérosé et finalement insignifiant et sans conséquence, MINA MAY s'envole peu après la sortie de son disque en France au dessus de l'atlantique pour rejoindre Montréal ; pour se réinventer et poursuivre une expérience atypique hors des sentiers rabattus mais qui côtoie désormais le mystique.

Et pendant ce temps là sur la côte on attend impatiemment de pouvoir enfin ressortir les tongs.

http://fr.myspace.com/minamaymusic

mercredi 1 avril 2009

Une image, un son : focus sur ARNAUD PAGÈS...



Qui êtes vous Arnaud Pagès ?

Je m’appelle Arnaud Pagès, je vis et je travaille à Paris.
Je suis peintre, graphiste et illustrateur. J’ai commencé par la BD quand j’étais jeune, mais je me suis vite rendu compte que le récit m’ennuyait, donc je me suis tourné vers la peinture et le dessin. J’essaye avant tout de construire un univers graphique cohérent, moderne et personnel. 
Aussi bien en dessinant pour la presse, qu’en collaborant avec des marques ou en faisant des expos.

Parlez nous de cette image, de votre travail en général ?

Cette image est tirée de ma récente collaboration avec la marque Kulte.
On a monté un projet sur le thème des serial killers, là en l'occurrence il s'agit de Jeffrey Dahmer, surnommé le "cannibale de Milwaukee".
J'aime bien travailler sur des projets qui ont une vraie épaisseur.
Pas sur des trucs bling bling qui seront oubliés en deux secondes.
Cette image, c'est mon travail influencé par l'utilisation de photoshop.
Mais parallèlement, je fais beaucoup de peinture. Avec une approche différente, plus épurée.

Pourquoi avoir choisi ce son ?

Perso, j'ai beaucoup été influencé par le hip hop. 
Je ne suis pas un graffiti artiste, dans le sens ou je n'en ai jamais fait et ou mon travail n'est pas visible dans la rue. 
Mais c'est un mouvement qui a été très important graphiquement pour moi et qui continue encore aujourd'hui de l'être.
Une grande source d'inspiration.
Ce morceau d'IAM date de 1996, et je trouve qu'il n'a rien perdu de sa puissance. Une des plus belles productions du hip hop français sans aucun doute.
Et puis Kulte est une marque marseillaise, donc je leur fait un petit clin d'oeil en choisissant ce titre.

Vos projets ?

L'exposition "Fifteen most corrupted" à la galerie JTM. 
Vernissage le 7 mai au 36 rue Charlot dans le 3eme arrondissement. 

Bob...



















Subterranean homesick blues by Minuscule Hey

http://www.myspace.com/minusculehey

mardi 31 mars 2009

vendredi 27 mars 2009

Playlist DES OREILLES DANS BABYLONE…



Chez Dodb les Playlists sont forcément très éclectiques. Entre les électro maniaques pointus, les drogués à la psyché pop et les amateurs de funk suédois communiste, on n’a pas souvent le temps de s’ennuyer. 
Mais quand on réunit tout ça dans une marmite et qu’on discute en refaisant le monde, la différence tourne bien vite en homogénéité. 
Définitivement, il faut de tout pour faire un monde. Et c’est pas nous qui l’avons dit, c’est Arnold et Willy. 
Voici donc deux ans de Dodb résumés en huit morceaux, à écouter au casque, forcément.

1_ Koudlam - See You All

Une symphonie magistrale aux paysages sonores étourdissants passée en boucle l’année dernière par Fabien. 
Un artiste trop peu connu et un disque dédicacé aux indiens d’Amérique et à tous ceux que l’on a dépossédé de leurs terres.

2_ Jeremy Jay - Till We Meet Again

De la pop glam au son patiné, assombrie par une grande voix de crooner caverneuse, présentée l’année dernière par Emmanuel. 
Astucieusement placé en milieu d’album, cette chanson en est le sommet.

3_ Guy Borato - Mr Decay

En 2007 Dave nous signalait la montée minutieuse et clinique de ce Mr. Decay sur l’excellent Chromophobia. 
Il n’a eu de cesse depuis de nous tenir au courant des activités de ce Mac Gyver de la house en provenance de Sao Paulo.

4_ The Aliens - The Happy Song

Pop psyché de haut vol et délire de chaque instant pour ces descendants du Beta Band. LA chanson que Ju écoute au petit-déjeuner et qui lui donne la banane pour toute la journée. 
Le mot Happy y est répété au moins 50 fois.

5_ Ratatat - Wildcats

Boucles entêtantes, riffs griffants et mordants, c’est Antoine qui nous présentait ce morceau élégant à la démarche chaloupée et animale.

6_ The Beach Boys - Til I Die

A force d’en parler et de les citer à tout va, on oublierait presque leur musique. C’est pourquoi chez Dodb, Nickx s’était fait un devoir de nous rappeler que même le cerveau en miette, Brian Wilson écrivait là l’une des plus belles chansons du monde.

7_ TV On The Radio - I Was A Lover

On a baisé mais on ne peut plus. 
Hip Hop nous avait décortiqué de bien belle manière ce morceau engagé qui prônait l’esthétique de l’anesthésie. 
Un récit violent qui dévoile le processus inexorable d’une fêlure intime, mais aussi le dégoût et la révolte.

8_ Alain Bashung - Je T’ai Manqué

Il nous a quitté il y a peu et on a tous pleuré. Morceau inaugural du dernier album de l’alsacien, et peut-être l’un des trois meilleurs morceaux de sa carrière, Je t’ai manqué peut tout aussi bien clôturer cette playlist. 
Et il va nous manquer.

jeudi 26 mars 2009

Une image, un son : focus sur Arnaud Le Gouëfflec…



Qui êtes vous Arnaud Le Gouëfflec ?

J'écris des chansons, des romans et des scénarios de bande-dessinée. 
J'aime construires des histoires.
J'essaye de fabriquer un labyrinthe de chansons et d'histoires où on pourrait se perdre.

Parlez nous de cette image, de votre travail en général ?

C'est un robot. 
Je trouve qu'il a beaucoup de dignité. 
Il ne lui manque que la parole. 
Il faudrait écrire quelque chose sur lui.
Je fais de la chanson, mais je me nourris de rock, de krautrock, de musique expérimentale, de dub. 
J'ai été influencé par Daniel Johnston, et je me suis mis à enregistrer des cassettes à la fin des années 90. 
J'ai été fasciné par Tom Waits, et j'ai monté l'orchestre préhistorique avec des musiciens qui savaient jouer des percussions vaudou et de la guitare rouillée. Et comme j'étais fan de King Tubby, je me suis procuré une chambre à échos. Derrière la chanson, il y a toujours une dimension expérimentale. 
J'ai eu la chance de pouvoir jouer avec Jad Fair, ou Damo Suzuki de Can, et ça a nourri mes chansons.
 
Pourquoi avoir choisi ce son ?

Je voulais collaborer avec John Trap et Ootiskulf parce qu'ils m'épataient.
J'ai écrit Starouarz sur mesure pour eux, parce qu'ils ne sont jamais remis de la Guerre des étoiles. 
Moi non plus d'ailleurs. 
Je m'étais bricolé un sabre laser avec une brosse d'aspirateur, et j'étais fasciné par le château de Jabba et ses monstres. Je possède toujours un chasseur à aile X, mais il est cassé.
C'est une chanson qui parle de la nostalgie des jouets en plastique de la Guerre des étoiles, et de la difficulté à quitter l'onirisme de l'enfance pour entrer dans le désespérant monde des adultes. Ootiskulf n'avait pas l'habitude de chanter en français, mais ça ne s'entend pas. 
On a l'impression qu'elle a toujours fait ça. Et John Trap a arrangé le morceau avec brio, j'étais très ému quand je l'ai entendue. 
J'écris des chansons depuis longtemps, mais celle-là me tient particulièrement à coeur.

Vos projets ?

J'aimerais bien écrire d'autres chansons, ou des textes sur des musiques de John Trap, pour Ootiskulf.
Sinon, je m'apprête à sortir un album en septembre, Le disque vert. 
C'est un double album mi-chanson mi-expérimental, que j'ai enregistré avec l'Orchestre préhistorique et des invités comme Noël Achoté ou Eugene Chadbourne, qui est un de mes héros. 
Je vais publier une Bd chez Glénat en Juin, dessinée par Olivier Balez, qui s'intitule Topless, et un roman chez Ginkgo éditions, l'Irrésistible.

mardi 24 mars 2009

VICTORY HALL : « The Dull Commando’s Merchandise » (album). La victoire en chantant…
























Il y a quand même un groupe dont on a trop peu parlé. A qui la faute ? Va savoir… Les marchandises du commando ennuyeux, déjà, pour un titre d’album, c’est un peu bizarre. Surtout quand c’est joué par le hall de la victoire. A n’y rien comprendre. 
Peut-être aussi parce que distribué uniquement en vinyle, ça aide pas.
Même si le cd-r est cadeau avec.
On nous parle de Calc, de Pull, et même de Guided By Voices.
Mais il est où le rapport ?

Le rapport il est qu’à mieux écouter et à rattraper le temps passé, tout ce méli mélo de pure pop indé trouve un sens, finalement assez unique, dans une veine où les meilleurs représentants sont américains. Dans notre cas ils habitent à côté de chez vous, ont un métier à côté, et ne courent plus après le succès depuis belle lurette. Et peut-être qu’après l’écoute de ces 16 titres enchanteurs et enchantés, c’est vous qui leur courrez après.

http://www.myspace.com/victorycore

lundi 23 mars 2009

Lali (vidéo)...


PJ HARVEY & JOHN PARISH ...


vendredi 20 mars 2009

SOURYA'S BUCKET : 13 PIECES OF HAPPINESS (WITH SPICES)…



On doit être le seul groupe de Paris dont tous les membres font cuire leur riz à l'autocuiseur, qui remplace les solos de guitare par des solos de Nintendo DS, qui recherche un endorsement KFC plutôt que Zadig et Voltaire et dont le rêve est de faire la 1ère partie de Dr Dre.

Notre plus haut fait d’arme ?

Avoir mangé les beignets de crevette de Santogold pendant qu’elle était en interview avec Diplo.

Notre plus grand regret ?

De pas encore avoir sorti le DVD 
"Sourya Live at Budokan"

Notre objectif ultime ?

Finir notre carrière à Las Vegas, au Mirage pour les Tigres ou au Luxor pour la Pyramide. 
Ah non, au Bellagio pour la salle de poker.
Bon sinon, notre second Maxi « Antomy Domine » dont la prod a coûté environ 333 000 Francs CFA video clip compris, sortira la 20 avril avec des remix de Talk Machine, Prince Language et The Agency.
Achetez-le, piratez-le, mais écoutez-le.
Cheers.

Le concept de la playlist est simple.
Je fais une playlist mais avec que des morceaux/artistes important dans la vie du groupe, pas du tout une playlist de DJ je-me-la-oueje-avec-mes-morceaux-que-tu-connais-pas, comme je fais quand je mixe en soirée.

1_ Timbaland & Pharrel Williams - Vulnerable

Parce qu'on est des fans de Timbaland et de Pharrel.
Et que plutôt que de mettre deux chansons, bah autant en mettre une qui réunit les deux. 
Et puis ce titre est injustement méconnu.

2_ Kanye West - Flashing Lights

On a tous scotché sur ce morceau pendant plusieurs semaines l'année dernière.
En studio, on a tendance à rajouter des couches et des couches. Dans cette chanson, ya quasiment rien et pourtant ça envoie la mort. Ça nous fascine un peu.

3._ Blackstreet & Dr Dre - No Diggity

Parce que Dre est le meilleur. 
Au début je voulais mettre "California" 
de Tupac, mais en fait ce morceau est bien plus important dans la mémoire du groupe.
Un soir d'alcoolémie très avancé, on est devenu fou quand ce morceau est passé, et une chute a failli coûter une commotion cérébrale à Rudy... Finalement une salve de whiskey Canadien à 8 euros l’a sauvé.

4_ Flight The Conchords - Inner City Plessure

L'année dernière, on a fait une semaine de concert à Londres. Éprouvant.
Mais heureusement un de mes potes nous avait lâché son appart, et il avait la saison 1 de Flight of The Conchords. On se matait des épisodes dès qu'on avait le temps.
Et on a passé une bonne semaine à chanter cette chanson.
Ces deux mecs sont des génies.

5_ Electric Light Orchestra - Last Train To London

La chanson des phrasés. 
Quand les autres groupes écoutent fièrement "London Calling" sur la route de Londres, nous on balance cette affreuse, mais incroyable, chanson et on ponctue chaque phrasé par un "oh putain les bâtards ils vont loin quand même".

6_ Portishead - Roads

Parce que Portishead c'est la vie et qu'on les a vu tous les 4 au Zénith l'année passée. C'est plutôt rare qu'on aille tous les 4 au même concert. Et franchement c'était un putain de concert. On a tous pris une méchante claque et on a passé une semaine à chercher sur internet comment faire pour avoir un son de kick aussi fat...

7_ Radiohead - Reckoner

Sou et moi on s'est rencontré à un concert de Radiohead. Tout vient de là.
J'aurai pu mettre un classique de Kid A ou Ok Computer, mais bon, on a beaucoup écouté "Reckoner" dans le bus l'année dernière.

8_ Amadou & Mariam - Sabali

Le morceau de l'année dernière sans hésitation. On est tous devenu dingue quand on l'a écouté.
On a tous cette image de Rudy qui chante "chéri je te fais un gros bisou" dans nos têtes, et dès qu'on a un coup de blues, on y pense et c'est reparti.

9_ Oasis - Supersonic

On a grandi dans les années 90. Et dans les années 90 le plus grand groupe du monde c'était Oasis.
Et puis sur "Supersonic" on a quand même le trio Tony McCarrol, Bonehead et Guigsy et ça c'est bon. D'ailleurs il parait que bourré, je suis capable de parler de Tony McCarrol pendant une demi heure. Sans m'arrêter. C'est la copine de Nono qui en a fait les frais dernièrement.


10_ Chemical Brothers - Hey Boy, Hey Girl

Un jour, en interview, on nous a demandé si on préférerait faire la première partie de Justice ou des Chemicals.
C'est de loin la question la plus con qu'on nous ait jamais posée.

11_ New Order - True Faith

Parce qu'il fallait un New Order.

12_ Happy Mondays - 24 hours party people

A la fête de la musique, il y a deux ou trois ans, on est monté sur scène avec les Agency pour reprendre ce morceau.
On était plus bourrés les uns que les autres, mais c'était une fantastique prestation conclu par une invasion de la scène par le public. 
La video est disponible sur Youtube.
C'est aussi la seule et unique fois que j'ai été lead vocal. 
J'espère que c'était la dernière.


Bonus Track The Agency - Significant (Sourya Remix)

Parce que The Agency est le meilleur groupe de Paris, et de loin 
(derrière nous, évidemment :p ).
Et puis comme ça, tu as un inédit avec ce remix...

Sourya, 20 mars 2009

jeudi 19 mars 2009

Interview FLAIRS…



Le 1er album de FLAIRS est une symphonie en mouvement avec la marque du talent maculé sous les aisselles.
« Sweat Symphony », c’est son nom, est une mélodie en sous-sol qui oscille au dessus des nuages en toute impunité entre electro, funk, pop et mélodies typées pièges à filles.
A peine évadé du cartoon « Better Than Prince », réalisé par Jonas & François, les 2 stars montantes du vidéo clip, qui l’a cantonné comme du riz gluant pendant presque un an dans la prison dorée de l’underground parisien, FLAIRS, bassiste de son état, revient en chantant et en couleur avec la classe et l’élégance d’un prince sans rire.

Interview :

LE PERSONNAGE

FLAIRS est un personnage que tu as entièrement créé, non ? Pourquoi ?

A la base ça vient du Cockney rhyming slang, c'est une sorte de joke que seuls les anglais peuvent comprendre, demandez a votre entourage british / londonien,
ils vous expliqueront mieux que moi la subtilité de ce que sous entend "Lionel Flairs"
Sinon, FLAIRS est un échafaudage d'accidents. La photo de Marie de Crécy résume très bien le personnage, un mélange de classe transpiratoire dans laquelle je me trouve très a l'aise.

2 mots sur le clip de Jonas & François (pas plus !) ?

Une tuerie

LA MUSIQUE

FLAIRS & la solitude du groupe à un membre devant la grande incertitude du processus créatif. Comment fais tu pour avoir le recul nécessaire quand tu écoutes seul tes compos sans pouvoir les partager avec les autres membres de ton groupe puisque je le rappelle tu es le seul membre du groupe?

Pas beaucoup de recul puisqu'il y a en moyenne un mètre cinquante en mes oreilles et les baffles de mon studio.
Sinon, 70% de mon travail part à la poubelle direct (enfin des disques durs de sauvegarde)
Sur les 30% qui restent, ca prend beaucoup de temps, je ne suis pas très rapide... Sauf récemment ou les deadlines étaient très short, 
obligation d'être créatif très rapidement.
D'ou le constat: la deadline est un bon allié créatif

Parle nous de ton parcours d’ex- bassiste à plein temps ?

Ben's symphonic orchestra / Fabio Viscogliosi / Mellow / Bless / Alex Gopher / Axe Riverboy (10mn) / Fugu / TahitiBoy (40mn)/ Liquid Architecture / Notre Dame / Arnaud Fleurent Didier / Benjamin Diamond... 
Et j'en oublie certainement...
C'est génial de jouer pour les autres, j'ai appris énormément... 
Je crois que la personne qui m'a donné la meilleure leçon de musique est Fabio Viscogliosi : il m'a appris a être économe avec mon instrument (je faisais beaucoup de notes avant de jouer avec lui)
Un très grand artiste !

Les influences de FLAIRS ? Celles qui ont vraiment comptés ?

Ca part dans tous les sens: Genesis / Kraftwerk / Falco / Prince, énorme influence / The Cure / Joy Division / Talking Heads / Depeche Mode. Et beaucoup de groupes des 80s qui m'on fait grandir, la plupart anglais ou US.
Pavement aussi, énormément pour le cote low fi.

LA SCENE

La scène, seul, tu y penses depuis tout longtemps, j’imagine ?

Oui depuis l'âge de 5 ans

C’est plus facile ou plus compliqué de jouer incognito au milieu de groupe de rockeur comme les HUSPPUPIES ?

200 fois plus facile

L’ALBUM

Parle nous de cette pochette qu’une marque de cosmétique dont je tairais le nom ne renierait pas ?

Ca s'est fait très simplement: Marie de Crecy voulait faire des portraits de gens dansant dans le noir, et shootant au flash, fond noir et très cru, en argentique.
J'ai été le premier cobaye pour cette expérience photographique...
La très grande classe.
On a refait des photos en décembre pour la pochette, mais ce visuel était tellement fort que nous n'avions pas le choix, il fallait l'utiliser.
Au passage je tiens a remercier très fort Etienne (son mari) qui a aussi trouvé le titre de l'album.... Leur implication dans mon projet est primordiale.

Ton album, tu en penses quoi ? Ton morceau préféré?

Pour continuer en mode remerciement, Alex Gopher a lui aussi été une pierre angulaire dans le projet.
Son approche du son a été incroyable et très simple a la fois. J'ai aussi l'avantage d'être seul aux manettes.
On faisait donc un très beau duo pour mixer l'album.
Il a réussi a faire un son très particulier, très gros, pour des prises faites en home studio, il sait avoir du recul pour servir au mieux la musique.

Mon morceau préféré ? Certainement Golden Years, normal, c'est le dernier que je viens d'écrire... et grosse préférence pour Truckers Delight aussi...

L’AVENIR

Tes projets ?

Beaucoup de concerts, et un deuxième album rapidement, fait plus en groupe cette fois ci.
Une musique de film pour le Film de Riad Sattouf " les beaux Gosses " qui sort le 10 juin sur les écrans...


FLAIRS SERA EN CONCERT LE 31 MARS PROCHAIN AU POINT EPHÉMÈRE


mercredi 18 mars 2009

EXSONVALDES : " Near The Edge Of Something Beautiful "- (Album)…



INTERVIEW 1ERE ECOUTE, REACTION A CHAUD AVEC SIMON LE CHANTEUR

1_ A Day Like Today

L'album commence par une belle journée qui sent bon l'ami ricoré. Une journée ensoleillée avec des oiseaux qui font cui-cui dans les arbres et le chien de la famille qui coure au loin après un ballon. J'ai comme une envie de boire un grand verre de jus d'orange pour profiter pleinement de ce moment. 
Je met de la crème solaire, indice 20, au cas où et je m'allonge lâchement sur un transat à rayures en observant le temps qui passe, lentement. J’ai bon ?

Il y a effectivement un truc assez champêtre dans ce morceau. 
Ca te rappelle peut-être un peu Girls in Hawaii et les Ardennes Belges !
Pourtant ce n’est pas vraiment un morceau joyeux. Mais il a un truc assez doux dans sa mélancolie, comme si rien n’était finalement très grave.
On a très envie de faire un clip sur ce morceau, des gens qui courent dans les champs, du soleil, plein de flair. Un truc à la Modjo, « Lady ».
Je ne sais pas si ça se fera, mais Nael & Damien, qui ont réalisé le clip de «Lali», sont assez séduits par l’idée…

2_ Lali

Le single. Imparable. Beau et triste à la fois. Je ferme les yeux en pensant à Lali. Puis, j'ai comme un éclair de lucidité. 
Tu peux me donner son portable, stp ?

Je veux bien, mais je ne sais pas vraiment qui est Lali. C’est une histoire imparfaite et, je crois, universelle. Donc appelle qui tu penses devoir appeler, ce sera Lali.
Un indice, elle est brune…

3_ Near The Edge Of Something Beautiful

Le titre éponyme. 1er vrai coup de cœur. J'ai des frissons de partout à l'écoute de ce morceau. J'adore. Clap ! Clap ! Clap ! Je fais une petite ola démonstrative seul dans mon transat pour montrer à quel point je suis content. Je suis ridicule mais content. Le chien de la famille remue la queue. Il a l'air vraiment sympa ce chien.

Des frissons, c’est ça l’idée. 
« Near the edge » est un bon exemple de la relation assez complexe que tu peux avoir avec un morceau. C'est un morceau tendu, assez rageur sur la fin, qui parle assez simplement d'une déception amoureuse. Quand je l'ai composé, il y a longtemps, j'y pensais. Mais plus j'ai précisé mon interprétation du titre, plus je me suis détaché du sens des paroles pour créer une relation plus physique avec la chanson. Maintenant je n'y pense plus du tout mais, paradoxalement, le morceau a gagné en tension.
Ce n’est pas simple à expliquer, pourtant quand on le joue, ça me parait évident.
Par contre je n’aime pas trop les chiens. Alors je ne sais pas ou tu veux aller avec cette histoire de chien qui remue la queue mais ça ne me plait pas trop…

4_ Last year

Un morceau plus rock, plus rentre dedans. La tension monte d'un cran. Je reste allongé dans le transat mais je sens que je suis limite. J'ai la basket droite qui commence à chauffer. Je tapote du pied pour la calmer. Je continue ma ola sur ma lancée… Le chien m'observe bizarrement. Il bafouille de la gueule en me montrant ses crocs. L'haleine est fétide. La dentition jaunie. C'est pas joli, joli à voir. Amicalement, je lui conseille d'utiliser Email diamant, un dentifrice à pâte rouge avec un espagnol dans une pose improbable et en tenue de lumière sur le packaging . 
Sa queue se fige comme un bâton de pèlerin. Pas celle de l'espagnol mais celle du chien. Ce chien n'a à priori aucun sens de l'humour. 
L'espagnol est plus déconneur.

Oui, c’est plus rock. Laisse le chien comme il est, ce n’est ni un morceau espagnol, ni un morceau aux dents propres. C’est plus rugueux. Mais luminueux aussi. Avec ce piano qui devient un peu fou vers la fin. Et la voix d’Emma (qui chante aussi sur « Lali »).
« Last year » parle d’un type qui est dans un transat mais qui sent qu’il devrait être ailleurs. Ca l’obsède, il n’arrive pas à sortir ça de sa tête. Pour autant il ne sait pas trop ou aller.
Du coup il reste avec son chien ?

5_ Old & Weak

Un morceau idéal pour faire une sieste de 2mn 25, parce qu'après, je vous explique pas. Le morceau dure 4mn 43. Les 2 minutes 18 d'intro sont magnifiques. 
Les 2mn 25 qui clôturent le morceau sont sublimes. Le chien acquiesce en bavant.

« Old & Weak » c’est un puzzle. Ça monte, ça descend. Je crois – j’espère – que quand on l’écoute pour la première fois on est surpris, plusieurs fois, car le titre change de direction, on ne sait pas ou il va aller.
Ou alors c’est juste 3 trucs collés bout à bout.

6_ PPM

Je ne comprends pas le titre donc j'ai du mal à donner un avis pertinent : 
Perl Package Manager ? Prioriteitsprogramma Materialenonderzoek ? 
Payload Project Manager? 
Pulse Position Modulation ?
Peak Program Meter ? 
Je lance un bâton au loin dans le jardin par dépit. 
Le chien ne bouge pas. 
Il est sympa ce chien mais un peu con.

Pourtant c’est assez simple : 
Une partie par million (abrégé en ppm) est un terme fréquemment utilisé par les scientifiques (toxicologie, chimie, métallurgie, électronique géochimie etc.) malgré une rigueur discutable. Au sens strict, une ppm correspond à un rapport de 10-6, soit, par exemple, un milligramme par kilogramme ; au sens large, une ppm correspond à milligramme par litre.
Il connait pas Wikipedia ton chien ?

7_ I Know

Je ne savais pas. Maintenant je sais. 
Le chien est aux abois.
Lui ne saura jamais.

Le chien, je pense que ça le dépasse un peu tout ça. Il ne sait pas qu’il vit et qu’un jour il va mourir.

8_ 84

Une des chansons les plus belle de l'album, je laisse Simon en parler.
Même le chien est tombé sous le charme. Il pleure comme un chien. Bon, en même temps…

84 c’est une chanson noire. Une chanson lourde. Ca parle de chute. Une chute sans fin, sans repère. Ca parle des erreurs et des échecs qui pèsent sur les épaules et qui font plier les genoux.

9_ Everything I See

Clap ! Clap ! Clap !, Ce morceau a une vraiment une tête à Clap ! 
Il faut l'écouter pour comprendre. 
Le chien fait une pause pipi sans lever la patte tellement c'est beau…

Là je ne sais pas quoi dire, je n’ai jamais su parler aux animaux. Surtout, je ne crois pas qu’ils puissent comprendre quoi que ce soit. Je parle à mon poisson Bouddha des fois, mais c’est plus pour m’occuper moi que lui. Lui, il tourne.

10_ Sunlight

Alors, là on touche le graal. 
Le meilleur morceau de l'album à mon sens. Celui qui donne du corps à l'ensemble.
Une pépite dont Radiohead n'aurait pas à rougir.

Pour moi c’est plus Chokeborien. 
Mais une comparaison avec Radiohead c’est toujours bon à prendre. 
Sans conteste notre morceau le plus direct. Ca parle de soleil, mais ça n’est pas le même soleil que dans « A Day Like Today ».

11_ Life In Pieces

Je laisse le morceau de la fin à Simon.

On termine souvent nos concerts avec ce morceau. Pour le mot de la fin, viens au concert !