jeudi 15 janvier 2009

Rencontre avec NICOLAS MORVAN, comédien et metteur en scène. God save the pigs…

























Actuellement sur l'affiche de DISCO PIGS en compagnie de Anne-Laure Gruet, Nicolas Morvan, jeune comédien en N&B sur fond rouge, un peu destroy au niveau de l'index, affûté comme une iroquois à fixation improbable et incisif comme un couteau Japonais de marque Tojiro , nous parle de DISCO PIGS, une comédie punk rock qui se pogote actuellement à LA MANUFACTURE DES ABBESSES ( 7, rue Véron- Paris 18ème/ métro Abbesses ou Blanche) jusqu'au 14 février prochain.

Nicolas, DISCO PIGS est votre première mise en scène. Parlez nous de cette première expérience ?


J’avais envie de retrouver au théâtre la même énergie que peut fournir un groupe de rock sur scène.
Je voulais avoir des émotions brut, punk, sans concessions.
Avec de la musique forte, du sexe, du sang et de la transpiration.

La musique est un élément central de DISCO PIGS, expliquez nous pourquoi et comment vous avez choisi STEREOLIVE, un groupe Parisien, issu de la scène indé ?

STEREOLIVE est un jeune groupe qui ne se pose pas trop de questions ; ils ont la grâce :
quand on assiste à un de leurs concerts on comprend, en quelques minutes, qu’ils sont bien au-dessus de toute cette nouvelle génération de groupes de rock un peu fabriqués.
Leur charisme est étonnant et leurs compositions évoluent à une vitesse impressionnante.
Ils ont beau ne pas être pressés et souhaiter continuer à roder leurs morceaux sur scène, je fais le pari qu’un producteur malin va les signer rapidement et qu’ils nous ferons un album qui mettra tout le monde d’accord.
D’ailleurs, toute l’équipe de DISCO PIGS a succombé à leurs chansons


Comment travaille t-on la mise en scène sonore d'une pièce comme DISCO PIGS ?

J’avais dans la tête des ambiances très précises ; dans Twin peaks de David lynch, par exemple, la musique d’une scène dans un bar : une musique très lancinante composée par Angelo Badalamenti, un peu répétitive, qui prend le pas sur les dialogues.
Karim Berraf est parti de ce morceau pour créer une ambiance de boite de nuit oppressante, un peu glauque, et totalement magique.
Il enregistre en ce moment un album envoûtant avec son groupe « NESS».

Quelle genre de musique écoutez vous avant de monter sur scène ?

Sid Vicious et les Sex Pistols, les Stooges, les Clash et surtout Gogol Bordello

Et après ?

Gogol Bordello, le meilleur groupe de gypsy punk.
Beaucoup de musique tsigane : Saban Bajramovic , Mahala Raï Banda,
Boban Markovic, fanfare Ciocarlia, etc…

Le trailer, ci-dessous :

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